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C'est pas toi c'est moi ...

Dernière mise à jour : 6 juin 2020

L'envie me titillait de faire un spécial récap VAR, l'occasion était toute trouvée pour lancer la rubrique arbitrage 'Si VAR le veut' lors du match du PSG et puis... le pompon. D'abord PSG - MU : VAR descend du ciel donc décider que la main de Kimpembé était sanctionnable - ou plutôt à sanctionner - alors que pas un joueur de MU ne bronchait et que tout le monde se concentrait sur le corner de la dernière chance. L'arbitre d'ailleurs très à l'aise avec sa conscience nous a trouvé 9 minutes d'arrêts de jeu durant lesquelles il a cherché à s'évader dans un Univers parallèle, rêvant d'un Monde meilleur où ce match n'aurait jamais de fin, et continuera encore et encore, sans qu'il n'ait jamais à se justifier de sa décision.

Le même soir et quelques minutes plus tard, un peu plus à l'Ouest et encore moins chic. Porto élimine la Roma 3-1 en prolongation alors qu'un penalty romain aurait du être sifflé à la 121' ! Patrick Schick est accroché dans la surface mais VAR ne veut pas voir. VAR, 5 minutes plus tôt aura vu que Florenzi tirait le maillot, alors que les romains réclamaient un hors-jeu sur l'action, mais quand VAR ne veut... péno pour Porto donc, 3-1.

Hier soir, Ronaldo en surhomme renverse le match par ses buts, tandis que Chiellini se charge du sale boulot. Le clou de son spectacle en toute fin de match alors que Correa est lancé dans l'axe. L'obstruction est aussi violente que grotesque, quoique le plus grotesque reste sa simulation indécente qui survient dans la foulée. Ici VAR s'abstiendra, tantôt sévère tantôt laxiste, souvent VAR varie.

Ce soir, le pompon. Comment clore ces 1/8 sans un dernier miracle de VAR tout puissant ? Barça - OL, surveillant Messi et ses amis, face à des lyonnais fébriles oui, des lyonnais qui reculent oui, des lyonnais impuissants... encore oui. Là n'est pas la question. 16', l'heure du crime (du miracle pardon) : Suarez qui met la semelle sur le pied d'un Jason Denayer qui prend soin de retenir son tacle saute alors sur ce qui semble être une mine antipersonnel. Stupeur, tout le stade se lève, les caméras sont débranchées de peur de retransmettre l'image de la terreur. Non évidemment rien de tout ça, mais ça reste une explication plus plausible que celle avancée par l'UEFA avouez.

VAR n'a donc pas dit qu'il y a péno, VAR dit que VAR n'est pas parvenu à dire que VAR trouvait qu'il n'y avait pas péno. Nuance. Une avarie en somme, et une sérieuse gueule d'excuse passe partout "Nan mais t'as raison, c'est pas toi c'est moi...".

Qu'on vienne donc nous expliquer que vouloir n'est pas pouvoir...mais VAR tout puissant alors ?! Et ces pro-vidéo qui se rendent soudain compte... Comment expliquer que dans les 3 cas, la décision litigieuse, l'absence d'intervention et le dysfonctionnement technique profitent tous 3 au club le plus réputé à l'UEFA sur les 4 actions ? Manchester United plutôt que PSG Porto plutôt que Roma Juventus plutôt qu'Atlético Barça plutôt qu'OL La vidéo, la solution miracle avancée par beaucoup pour sauver l'arbitrage n'aurait elle pas fait que renforcer l'arbitraire ? Mais qui sommes nous pour juger ? Après tout il y a des puissances supérieures, et si j'écoute Bernard Lacombe n'ayant jamais été arbitre je ne suis pas compétent pour avoir une opinion, soit. Nous reste donc le célèbre dicton : 'Si VAR le veut' Amen

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