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JMA d’Empereur des Gaules à Dictateur régional

Dernière mise à jour : 6 juin 2020


 

Le Président lyonnais, qui a toujours pesé dans le paysage du football français a entraîné de par sa position et son caractère de nombreuses polémiques au fil des années. Durant la grande domination de l’OL dans les années 2000, sa présence active dans les médias et le sportif a suscitée de nombreuses critiques, mais il semblait maîtriser la chose. JMA a démontré un savoir-faire dans la communication, permettant tantôt de protéger son coach, tantôt ses joueurs, et de manière générale de faire progresser son club. Mais il y a un tournant, 2010. Il existe un tournant sportif, un tournant financier, et surtout un tournant dans la mentalité. Après avoir donné davantage de pouvoir à son coach (C.Puel en l’occurrence), Aulas veut de nouveau (et encore plus qu’avant) tout contrôler. C’est le début de la fin.

I) LA FIN DE L’EMPEREUR

Depuis 2011, il ne nommera à présent que des anciens joueurs de la maison comme coach, tout en intervenant dans le mercato, déjugeant entraîneurs et cellule de recrutement. JMA chez Eurosport : « Je voulais aller vers le modèle anglais qui me paraissait la meilleure organisation du football moderne. Depuis le modèle espagnol avec un président fort, un entraîneur, s'est imposé »

En Mai 2010, alors que l’OL est éliminé en demi-finale de C1 par le Bayern Munich, avec une classe présidentielle Aulas accuse Olic (triple buteur) de dopage : "Bravo, il a été supérieur, il court plus vite et plus longtemps que tout le monde. Il a dû avoir tout ce qu'il faut pour être le joueur merveilleux qui nous a éliminés presqu'à lui tout seul"

Cette déclaration illustre la bascule, un nouvel Aulas paranoïaque, agressif, en perte de lucidité, qui refuse toute remise en question ou partage du pouvoir.

L’affaire Puel Février 2011, à 48h d’un match contre le leader lillois, JMA lance un ultimatum à son coach par voie de presse dans le magazine Lyon Capitale, en le sommant de remporter un trophée cette saison s’il veut sauver sa tête. Même Bernard Lacombe, le fidèle bras droit du Président, ne le comprend plus et réagit sur RTL : « J'ai été très surpris par les déclarations du président alors qu'il a toujours tendance à protéger l'institution. L'équipe ne sera certainement pas déstabilisée, mais l'entraîneur peut l'être, même s'il est costaud. »

Claude Puel est licencié pour faute grave durant l’intersaison suivant, pour n’avoir notamment pas répondu à un mail, car oui, le Président fixe la stratégie par mail et courrier, « a expliqué l'homme fort de l'OL, indiquant avoir demandé à son entraîneur "par lettres et courriels envoyés dans la saison de fonctionner différemment" ». (Eurosport). Pratique pour un coach qui doit déjà gérer les retours de Knysna de Réveillère, Lloris, Toulalan et...Gourcuff.

JMA mettra de l’énergie à dénigrer l’ex coach saison après saison et au fil d’un procès contestant le licenciement. Aulas : « Puel a trahi le club et m’a désespéré » ; « tous les joueurs se sont écartelés »

L’aventure Gourcuff ou Le tournant financier Après avoir paru hésiter entre Hernanes, Ganso et Gourcuff, le français arrive à l’OL, avec un salaire record et un événement hors norme pour l’accueillir à Gerland devant 15 000 spectateurs. Après un Eté calvaire en Equipe de France on sent un joueur gêné par l’attention qu’il suscite et que le club orchestre autour de lui. L’OL qui a tout fait pour attirer le joueur, semble ne pas avoir cerné sa personnalité. Le manque de chance ajoutera aux problèmes de vestiaire de nombreuses blessures rendant son passage à Lyon chaotique. Le joueur qui était tombé dans les bras de Kaka plutôt que dans ceux d’Ederson lors de son remplacement un soir de C1 à Bernabeu, sortira dans l’anonymat le plus complet, lors d’un triste OL-Nice à Gerland, abandonnant la pelouse en plein jeu, sans un mot ni un regard pour personne. Ni son coach ni les supporters n’en crurent leurs yeux. Fin de l’Histoire d’un crash financier.

II) LE FRUIT ET LE VER QUI S’IGNORAIT

Accident financier, sportif, et...médiatique. Deux exemples de 2010 : Mai 2010 : Aulas perd son calme devant les caméras après Valenciennes/OL, fustigeant l’arbitre Monsieur Bré, hurlant à l’injustice et rappelant que Monsieur Bré coute déjà le titre à l’OL la saison précédente suite à une erreur à Bordeaux. JMA précise que Monsieur Bré lui a couté une différence de 20M d’euros. (Obsession du financier).

Octobre 2010 : Aulas insulte Vincent Duluc en conférence de presse ; le traitant de lâche et s’adressant à l’assemblée pour parler du journaliste présent à la 3e personne, sans droit de réponse. L’agressivité est motivée par un article à propos de ce même Claude Puel, que le Président juge attaqué, et dénonce une conduite des médias qui ne serait pas éthique. Intéressante leçon quand on sait le traitement réservé au coach par son Président.

Travail de sape Dans sa gestion du club Aulas a repris les pleins pouvoirs, on le sait. Le coach n’est plus qu’un outil secondaire, le vestiaire aussi doit lui appartenir.

Juillet 2012 : Entreprise par Aulas de casser l’image de Cris / Kallstrom / Cissokho et Bastos ; traités de « dinosaures » et « pharaons de vestiaires », dans le but de se débarrasser de leurs salaires.

Il faut casser le joueur qui ne veut pas partir, ou celui qui ne veut pas prolonger.

Juillet 2013 : Gomis et Briand sont mis au placard, car ne veulent pas prolonger. Feuilleton sans fin… et ils partiront libres.

Septembre 2013 : JMA monte un scandale visant Pierre Menès suite à interview de Gomis. En duplex sur le plateau de C+, JMA revient sur l’altercation et reproche au journaliste d’avoir fait une « interview surprise dans laquelle l’OL n’avait pas la possibilité de répondre», c’est comme ça qu’il l’appelle, sans sourciller. La dictature est révélée.

Limite sportive L’implication de JMA dans le mercato s’est rarement révélée judicieuse, en témoignent (par exemple) les passages récents et courts de Nkoulou et Valbuena au club.

Comm’ douteuse

Eté 2015 : Affrontement d’Alexandre le Grand Lacazette starifié à l’OL par un record de 27 buts en L1, négocie une hausse de salaire. Ce qui aurait pu (du ?) resté privé est divulgué par le Président, qui choisit la position de victime et réussit à plomber la cote du grand Alexandre aux yeux d’une bonne partie du public. Cela va de soi, à Lyon il ne peut y avoir qu’un Boss. Automne 2015, Sexe Ethique et vidéo : Roi de la comm’ et de Twitter, Aulas jadis protecteur de l’institution OL ne trouve pas mieux que de démontrer via le réseau social puis la presse son soutien sans faille à Karim Benzema plutôt qu’à son actuel joueur Mathieu Valbuena, dans l’affaire de la sextape. JMA sur Benzema dans Onze Mondial :

« C’est un enfant du pays, de la famille. Je me demande s’il n’est pas la victime d’un système.»

Travail de sape, une philosophie 2015/2016 Henri Bedimo : mis au placard après avoir refusé une prolongation, il ne jouera que 18 matchs de championnat

2016/2017 Mammana : mis au placard après avoir été un peu trop élogieux envers son ex coach Marcelo Gallardo lors d’une interview à goal.com, estimant qu’il serait de bon ton de le voir à Lyon dans le futur, tout en soulignant que son coach actuel (B.Genesio) est un bon entraîneur. Le journaliste ne faisait qu’évoquer l’intérêt que le club lui-même avait eu pour Gallardo… « -Se lo relacionó con Lyon. ¿Te gustaría tenerlo como DT nuevamente?

-Es muy lindo tenerlo como entrenador, pero ahora tenemos un buen entrenador acá. De todos modos, sería lindo tener a Marcelo acá en el futuro » Goal.com

Gonalons : Le Capitaine abandonné Après une piteuse élimination en demi-finale de C3 (Ajax), et une fin de saison en eau de boudin, où lui-même n’a pas été à la hauteur, « Max » (comme l’appelle Aulas tout en l’assassinant), lui, ne cache pas la vérité, et remet en question les fondements des résultats. Il ose demander à son club de retrouver l’ambition perdue.

Gonalons : «Je ne veux pas rester à Lyon si les ambitions sont à la baisse. J'ai besoin d'avoir des ambitions en face de moi» La majorité des supporters sont bien conscients de la situation et saluent les paroles du Capitaine qui sera peut-être l’homme qui sonnera le réveil du club. Les espoirs volent bien vite en éclats, le Président commence par détruire le Capitaine par des déclarations, puis organise une conférence de presse retransmise en direct sur OLTv. Il s’agit d’une inquisition. La mise en scène semble travaillée mais le choix du style n’est pas clair, on ne sait pas si le personnage joué est un parrain de la mafia ou un Calimero.

JMA en conférence de presse : «J'ai été blessé par les déclarations de Max, a lancé Aulas. Il m'a fait beaucoup de peine.» ; «Lyon n'est pas ambitieux ? On est le deuxième club français à l'indice UEFA derrière Paris, devant Monaco, devant tous les autres. On n'est pas ambitieux ? On a investi 500 millions pour les joueurs, on a 300 millions d'actifs sur les joueurs qui sont au bilan de l'entreprise. On n'est pas ambitieux ?»

Répétant cette dernière phrase dans une posture rappelant De Niro et son « You talking to me ?! » ; le « boss » aura arraché à ce moment-là un sourire à des fans qui comprennent alors que pour JMA rien n’est respectable à l’OL sauf lui-même. Adieu Gonalons.

Ze BossFather vs Médias

Depuis 2016, sur Twitter où il est décidemment bien trop inutilement actif, le Boss, s’écharpe avec nombre de supporters (car oui la secte n’est plus), et s’acharne à répondre à la moindre provocation (qui bien souvent n’en est pas une). Le Gourou ne supporte désormais plus aucune analyse critique respectueusement formulée.

Dans son viseur figurent bien entendu les médias.

Année 2017, Feuilleton Riolo : Sur Twitter, JMA s’empresse de réagir régulièrement aux commentaires de Daniel Riolo quant aux actualités du club. L’origine de ce jeu de dupe provient d’un avis du journaliste dans l’After Foot RMC, qui pointait les dysfonctionnements de l’OL et souhaitait à son président de reprendre la main. Aulas usera d’insultes et de qualificatifs visant à dénigrer les compétences du journaliste, car il interdit de dire les vérités du club. Le Gourou surnommera d’ailleurs D.Riolo « le pompier pyromane » pour tenter de berner ceux qui souhaiteraient encore l’être.

Janvier 2018 : Aulas reproche le nombre de fautes subies par Fekir à chaque match. Qu’attend-il des arbitres ? Un rouge à chaque faute ? Il répétera sa plainte à plusieurs occasions entre Janvier et Février, s’agaçant de ne pas voir son pouvoir de Boss fonctionner. Sûrement encore un coup des médias qui ne font pas circuler l’info correctement aux arbitres sans doute.

Mars 2018 : Le Gourou Twitteur – No Limit 7 Mars : Casser du Puydebois Nicolas Puydebois, ex 3e gardien de l’OL de l’âge d’Or, consultant actuel dans un média lyonnais, est attaqué par JMA sur Twitter. Deux tweets très agressifs lui sont consacrés, comprenant au passage une moquerie sur son physique, qui n’est pas sans rappeler la moquerie sur la taille de Florent Balmont, après un OL-Dijon (dédicace à Dijon, qui vient de vaincre la 6e meilleure équipe d’Europe à l’indice-Genesio) où l’ex lyonnais avait critiqué l’arbitrage. Une fois de plus le Boss veut décrédibiliser, dénigrer, rabaisser un détracteur, mais, cette fois, il s’avère qu’il s’agit d’un ancien 3e gardien qui bénéficie d’un plus grand crédit que ledit Boss aux yeux de nombreux supporters. De plus, le fait est que Puydebois n’a rien déclaré d’extraordinaire, il s’est contenté d’émettre des critiques dans le contexte d’un match de football entre l’OL et Montpellier, avec notamment des points négatifs ET des points positifs. Preuve, s’il fallait en douter, de l’allergie aiguë du Boss à toute analyse du jeu.

8 Mars : #osannamechant Le Boss, non content de ses frasques de la veille, remet ça avec un journaliste du Progrès (mot qui échappe au vocabulaire du bourreau). L’ex Boss de toutes Les Gaules, prend à partie le journaliste qui est du déplacement en Russie (CSKA – OL 1/8 de C3). Puydebois a de quoi être jaloux, Osanna lui, a droit à 3 tweets. Il s’agit encore une fois de brandir des statistiques insignifiantes du passé pour contrer la critique de l’instant, et encore une fois de dénigrer le travail et la compétence du journaliste. Mais cette fois il y aura pire, l’ex Boss de toutes les Gaules accuse l’homme des médias de profiter de l’argent et de la bonté de l’OL. Cette accusation concerne donc l’ensemble des journalistes accompagnants, qui devraient se sentir redevable et donc brosser le Boss dans le sens du poil. Vous avez dit dictature ? (Les médias démentiront ensuite pour expliquer que rien n’est gratuit en l’occurrence, que seul le moyen proposé est utilisé en échange de règlement d’une somme et seront forcé de rappeler que leur objectivité n’est pas à vendre). Pour signer cette attaque de la façon la plus distinguée et adulte, une photo du journaliste sera prise à son insu dans l’avion qui ramène le groupe à Lyon, et sera publiée dans la série de tweets accompagnée du génial #osannamechant. Le cerveau de ce tweet a bientôt 69 ans au moment des faits, et dirige un club de 250M d’euros de budget, oui.

La chute du Dictateur ?

Mardi 2 Avril 2019

Prise de conscience un soir de conférence lunaire Les médias ont été, déroutés, désabusés, choqués, par un discours insultants pour tout le monde, supporters, coach, équipe, et eux-mêmes. Bénéficiant jusqu’ici d’une couverture, une protection bienveillante, qui visait à minimiser les contestations des supporters, décrivant ces derniers comme étant une poignée d’attardés qui ne connaissent rien au football (position défendue par un certain Bernard Lacombe - embêtant quand on parle de ses propres supporters avouez -), le Boss était plutôt épargné.

Les apparences étaient sauvées par 2 choses jusqu’ici : la défense des résultats du coach par la presse, et le coach lui-même.

Une affaire de paratonnerres

Les médias, pas tous heureusement, mais dans leur grande majorité, s’employaient sans relâche à embellir l’image du coach. Notons que le traitement dont Genesio a bénéficié pendant 3 ans - même s’il a trouvé le moyen de s’en plaindre (!) -, est pour le moins éloigné de ceux qu’ont connu Marcelo Bielsa ou Unaï Emery, ne bénéficiant d’aucune considération malgré des carrières concrètes impliquant un minimum de respect. Ainsi va le corporatisme du pays des champions du Monde.

Les résultats donc :

Aucun titre, aucune finale de coupe nationale, une demi-finale en coupe d'Europe qui vaudra une défaite cinglante à Amsterdam, (2nd plus gros traumatisme du club au XXIe siècle, après celui déjà subi au Pays-Bas en 2005 contre le PSV).

Palmarès vierge pour Genesio. Il n’y a pas que les résultats bruts et les chiffres dans la vie, j’en suis le premier convaincu.

Le contenu alors :

Comment évaluer le contenu ? Le retranscrire ? On peut discuter des heures de beau jeu, de tactique, de système, de rendement de joueur placé au bon poste ou non, de style de jeu, de possession, et surtout d’utilisation du ballon. Cela ne servira à rien si la personne n’est pas compétente pour apprécier ces critères, ou si encore (plus commun) elle est de mauvaise foi.

Ce qui reste comme une évidence, pour juger de la qualité d’un service, d’un produit, d’une équipe, c’est le client. Le terme conviendra parfaitement au Boss obsédé du financier mais je préfère parler de public.

Et le public ?

Lors de la ‘conférence de presque’ du mardi 2 Avril au soir, JMA s’est appliqué à maquiller une vérité qui lui est insupportable. Abordant lui-même un thème hors-sujet, il se tirait là encore une énième balle dans le pied. Attaquant les supporters qui lui ont reproché le fait que les tribunes sont de moins en moins garnies, signe évident de l’attrait perdu par son équipe, il attirait l’attention sur la future rencontre. Très certainement pensait-il profiter de l’affluence fabriquée par l’opération commerciale qui proposait des billets à 1€ pour ce match, afin de se donner raison.

OL – Dijon, 6 Avril :

Stade vidé, ou presque, on parlait d’habitude de stade clairsemé. C’est pire. Certes il y a un peu plus de monde en général, mais le message était fort. L’élimination contre Rennes, et la conférence de presse surtout, qui symbolise tout ce qui ne va pas au club, ont semble-t-il fini de prouver l’évidence à un public dont le désamour est désormais profond. Le stade est presque vide, et Aulas ne peut que constater son échec spectaculaire. Non, l’absence du public et des supporters n’est pas une simple contestation ponctuelle, l’affluence ridicule est bien trop exceptionnelle pour être sous-estimée.

Plus que ce fait loin d’être anecdotique, l’événement qui en découle est encore bien plus catastrophique pour un JMA qui ponctue sa semaine chaotique par un gigantesque camouflet.

L’Olympique Lyonnais, qui a donc attiré l’œil avisé de tout suiveur du football pour vérifier son accusation de mensonge envers ses supporters, doit maintenant communiquer son chiffre d’affluence du jour. Tout le monde attend avec impatience le comptage officiel du club. Ce même comptage accusé par les connaisseurs de ne pas être représentatif des personnes réellement présentes au stade. Le comptage finalement de celles qui sont suffisamment motivées pour se déplacer voir le jeu de l’OL.

Verdict du club : 52 231 spectateurs ! Soit 88% de la capacité du stade lyonnais. Le ridicule ne tue pas.

La preuve flagrante n’aura même pas incité le dictateur à atténuer le mensonge si révélateur. Celui qui affirme que l’affluence moyenne de la saison est de 50 000 spectateurs dans son stade voit un à un ses arguments de propagande partir en fumée. Ayant dans un premier temps flingué toute autorité de son coach mardi soir, aux yeux du grand public (car les autres savaient), et devant une presse qui ne pourra plus feindre de ne pas connaitre la situation pour continuer à le défendre ; voilà que c’est sa propre crédibilité qui explose.

Le vent tourne

On commence à entendre les premières contestations inhabituelles. Des critiques jusqu’ici tues.

Sur BeIN Sports, Daniel Bravo et Christophe Josse terminaient leurs commentaires du match en analysant qu’il y a des problèmes à tous les étages à l’OL et que le résultat catastrophique à domicile face à la lanterne rouge dijonnaise en découlait.

Pierre Menès lui était forcé de reconnaître l’évidence.

Étonnant tout de même, que de nombreuses critiques fleurissent ci et là, au même moment, alors que la situation (résultats en dents de scie, échec en 1/2 ou 1/4, absence de trophée, d’envie, échec de management…) est stable sur ce point depuis 3 saisons. Les critères à évaluer sont les mêmes, mais les analyses commencent à s’inverser. Le résultat de la communication du Boss est sans appel.

Le fiasco de trop ? Le paratonnerre de Genesio est tombé en tout cas.

Ce matin 7 Avril, sur TF1 Téléfoot s’empressait d’annoncer que Laurent Blanc était pré-senti du côté de Lyon.

Alors que Jean-Michel Aulas hier soir était occupé à fustiger des supporters qui « jouent contre leur équipe ». Tiens tiens, mais ne serait-il pas en train de regretter ce qu’il a lui-même si longtemps suggéré ?

Rappelez-vous cet Empereur, fier, sûr de son fait, réduit à insulter des supporters sur la toile. Que leur disait-il déjà ?

Un peu tard aujourd’hui pour venir pleurer dans les jupons de la presse et se dédouaner de sa propre responsabilité, l’abandonnant volontiers à des personnes qu’on a exhorté avec force à quitter le stade. Un brin comique pour un personnage qui adore qualifier ses détracteurs de « pompiers pyromanes ».

Pas à une ineptie près, il nous confirmait que selon lui, la presse lyonnaise doit être un service comm’ du club, (et porter le maillot de l’équipe sans doute ?).

Les masques tombent décidément cette semaine. Raison pour laquelle la presse devrait être moins docile pour éviter d’avoir à assumer le soutien peu professionnel longtemps apporté au sympathique coach (qui a au moins cette qualité).

Les paratonnerres dominos

A poil

La fin de la protection de la presse, qui pour une fois a bien voulu estimer la note du coach à sa juste valeur (3 dans L’Equipe, là où jusqu’ici il était largement surnoté, bénéficiaire d’une immunité rare) va confirmer la chute du coach.

Et à poil

Pas sans incidence pour le Boss, qui perd là son propre paratonnerre. Fâcheux, le voilà tout à coup exposé, et ce dès mardi soir, dès qu’on a compris que Genesio n’était plus. Dès qu’on a estimé que le coach (traité comme un fantôme par son supérieur) n’avait plus à répondre de quoi que ce soit puisque évincé de fait.

Aulas en première ligne, là où il a toujours su relier les dysfonctionnements du club à son coach inexpérimenté, à coup de faux ultimatums (ex : après Limassol en Septembre 2017, ou avant OM en Mars 2018) ou de défense de joueurs en conflit avec le coach (ex : Memphis).

Le Président estimait que Genesio n’avait pas à critiquer son joueur. (D’une grande aide pour gagner en autorité et crédibilité).

Finalement

Coup de théâtre, en pleine saison, alors que la transition avec un nouveau coach aurait pu se faire de manière nettement plus apaisée à l’intersaison, le dictateur s’est mis tout seul en difficulté. Sans son bouclier fétiche, disparu aux yeux de tous, le voilà exposé, rappelant que finalement ce brave type qu’est Genesio n’y est pour rien s’il n’a pas le niveau.

Celui qui l’a mis là, c’est lui, le Boss, qui l’a maintenu, coute que coute, déjugeant ses convictions du passé s’il le faut, qui avaient couté sa tête à un Fournier qui affichait les même stats en Décembre 2015 qu’un Genesio en Décembre 2018.

Le responsable de tout ça, de la situation de cette semaine, comme de celle des 3 dernières années, c’est bien lui, Jean-Michel Aulas. Et commencent donc à surgir, sans surprise, les premiers #Aulasdémission sur Twitter.

Cette institution a eu un très Grand Président, Empereur des Gaules, parti à la conquête de l’Europe. Aujourd’hui, il est le chef de lui-même, contre tous, et détruit l’institution. Les supporters souffrent, mais savent, ce Président n’est plus. Ce qu’il en reste ne se défera jamais plus des pleins pouvoirs, un peu comme Gollum et son précieux, quitte à tout emporter avec lui.

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