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Retour sur les incontournables du weekend II

Dernière mise à jour : 22 août 2019

Le verdict. Tout n'a pas été fameux mais l'enjeu s’accroît de journée en journée.



 

Que le meilleur gagne! (ou le mieux classé en tout cas) Véritable slogan de ces matchs, à une exception près, voyons si tout a été si simple. De Trafford à Palace, pas de mauvaise surprise pour les équipes de Manchester. Aucun rêve n'a été autorisé à aux hammers, du moins pas trop longtemps. MU n'était pas très tranchant mais menait 1-0 sur penalty (Pogba 19') à la pause. A la reprise, un West Ham valeureux égalisait dans son temps fort pour un 1-1 mérité (49'). Les débats étaient équilibrés puis Manchester United poussait davantage en fin de match, avec une bonne entrée de Rashford notamment. Nouveau penalty à la 80', transformé encore par Paul Pogba, et les Red Devils s'imposent 2-1. Un score final favorable qui permet à MU de se replacer 5e à 2 points de Chelsea 4e avec un match de moins que les blues. West Ham semble définitivement écarté de la course à la 7e place.


Liverpool et City font le travail, la force tranquille semble-t-il. Si City a pris son temps pour sécuriser le score sur la pelouse de Crystal Palace (victoire 1-3), on sentait bien vite que le match était à eux. Sterling étincelant a réalisé le doublé (15' puis 63'. Le capitaine des locaux, Milivojevic, relançait le suspens à la 81' sur un coup franc inspiré avec rebond, 1-2. Gabriel Jesus entré en jeu à la 75' clôturait les débats à la 90', 1-3. Défait par Tottenham en 1/4 de finale aller de Champions League, City fait le boulot en PL...et Liverpool aussi! Les Reds sans trembler. Victoire cruciale sur Chelsea qui symbolise les progrès de Liverpool, comme un écho au match fatal de 2014. Exorcisant la glissade de Gerrard, les résidents d'Anfield Road tiennent bon, et font tout pour écrire une fin heureuse. Mané et Salah ont signé le 2-0 (51' et 53'). Duel au soleil. La Séville du spectacle fait forcément du bruit. Le Betis qui s'était imposé à l'aller (1-0 sur un but de l'éternel idole Joaquin), s'est incliné cette fois 3-2. Munir plantait la première banderille pour le FC Séville à la 26'. Il fallait attendre la second mi-temps pour que l'inévitable Giovanni Lo Celso égalise pour les vert et blanc (55'). Sarabia réagissait très vite pour le 2-1 (59') et Vazquez était sans pitié pour achever la bête à peine 4 minutes plus tard (63'), 3-1. Un génial coup de patte de Tello (coup-franc en lucarne) fera illusion à la 82', mais le mal était fait. Le FC Séville triomphant se place 4e, puisque Getafe n'a pu faire mieux que le nul 2-2 (égalisant sur penalty sans controverse quoique à la 90+6') à Valladolid. Le Betis séduisant de cette saison reste irrégulier et rate bien souvent l'occasion de franchir un pallier au classement. 9e aujourd'hui, la qualification pour l'Europe sera désormais compliquée. Milan - Lazio Là aussi, encore, l'équipe la mieux classée s'en est sortie avec les 3 points. Le Milan vainqueur sur penalty (Keyssié à la 79') reste en tête du peloton (4e avec 55 pts), et chasseur de l'Inter (3e avec 60 pts). La courte défaite 1-0 est lourde pour la Lazio (8e et 49 pts), bien que comptant un match en retard. LOSC - PSG, la traversée périlleuse du jardin lillois. Who let the dogs out ? Paris champion, Paris gavé ? Ici c'est le Nord et Paris n'y est visiblement pas roi. Certes diminué par ses nombreuses absences et atteint mentalement sans doute depuis l'élimination en champions league contre MU, reste qu'il y a ce titre de Ligue 1 à valider et à fêter. Thomas Meunier sur l'ouverture du score, finalement refusée à juste titre à Mbappé pour hors-jeu semblait loin de bouder son plaisir. Peine perdue, le LOSC a renversé un Paris désorganisé, réduit à 10 qui plus est dès la 36' (Bernat). Alors que Meunier offrait finalement le 1er but du match à aux lillois (csc 7'), c'est justement Bernat qui avait égalisé sans attendre (11'). 1-1 à la pause, la deuxième mi-temps fut un calvaire pour les parisiens. Pépé 51', Bamba 65', Gabriel 71', Fonte 84'. 5-1. Le capitaine portugais plantait de la tête le clou d'un spectacle exceptionnel. Le PSG n'avait plus encaissé 5 buts en Ligue 1 depuis Décembre 2000 (à Sedan). Seul outsider de cette sélection de matchs à remporter la partie, le jeu des Dogs est à saluer, toujours aussi cohérent, et tourné vers l'avant. Pépé brille comme son Lille et c'est beau. Sale weekend pour le club de la capitale qui a également vu son équipe féminine encaisser 5 buts à Lyon (5-0) et céder à 2 Journées de la fin le terrain nécessaire à un nouveau sacre olympien.


Bonus : Genesio Coup de théâtre du weekend, voilà que le coach au lendemain d'une nouvelle défaite lyonnaise (Nantes 2-1 OL) convoquait la presse pour annoncer son départ en fin de saison. Plutôt logique en fait, compte tenu de sa situation et des derniers rebondissements sportifs et médiatiques. L'OL aborde officiellement un tournant majeur de son Histoire. Des choix stratégiques devront être décidé dans les prochaines semaines pour permettre au club de retrouver une dimension européenne. Ultime levier pour conserver la 3e place en L1? Peut-être mais rien ne sera simple, avec notamment la réception du LOSC et un déplacement à Marseille dans les 6 matchs restants.

Hyper-Malus : Indice: ça pique le nez et c'est à Dijon. Ce n'est pas la moutarde, mais l'odeur nauséabonde de l'agression raciste. La bêtise profonde, et la violence gratuite. Gouano, l'homme visé, le capitaine d'Amiens a su avoir la plus positive des réactions. Une leçon de civilité et de tolérance. Merci Prince-Désir Gouano.

Interview d'après-match



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